GAZ DE SCHISTE : le TRÉSOR EMPOISONNÉ
Les dates importantes :
Nous comptons sur vous pour venir en famille, avec vos voisins, amis et élus.
- LE ...
Enfin une bonne nouvelle !!! :-D
Ministère de l’Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement
Ministère de l’Industrie, de l’Energie et de l’Economie numérique
Paris, le lundi 3 octobre 2011
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Hydrocarbures : Le Gouvernement annonce que trois permis exclusifs de recherche seront abrogés
En application de la loi du 13 juillet 2011, « les titulaires de permis exclusifs de recherches de mines d’hydrocarbures liquides ou gazeux » devaient remettre avant le 13 septembre dernier « à l’autorité administrative qui a délivré les permis un rapport précisant les techniques employées ou envisagées dans le cadre de leurs activités de recherches ».
En conséquence, la Direction Générale de l’Énergie et du Climat (DGEC) a envoyé un courrier aux 64 détenteurs de permis exclusifs de recherche1 leur rappelant le contenu de la loi et les informant qu’ils devaient « démontrer la pertinence de la démarche exploratoire compte tenu des nouvelles conditions de l’exercice de l’activité d’exploration et d’exploitation des hydrocarbures définie dans la loi ».
A l’issue de l’instruction des 64 rapports reçus, le Gouvernement a saisi ce jour le Conseil général de l'industrie, de l'énergie et des technologies (CGIET) en vue de l’abrogation des trois permis suivants : Nant (détenu par la société Schuepbach), Villeneuve-de-Berg (Schuepbach) et Montélimar (groupe Total).
Ces trois permis représentent la totalité des permis demandés en France en vue de l’exploration de gisements de gaz de schiste.
Pour les 61 autres permis en cours de validité, les détenteurs n’ont pas prévu de rechercher des gaz et huiles de schiste ou y ont renoncé pour se limiter à des gisements conventionnels. Tous ont pris l’engagement formel de ne pas recourir à la fracturation hydraulique.
L’État veillera au respect de cet engagement en amont par l’étude en préfecture des dossiers de demandes de travaux devant stipuler obligatoirement le type de technique de forage utilisée. Ces contrôles seront renforcés par des inspections sur site, menées par les DREAL (Directions régionales de l’environnement, de l’aménagement et du logement). Les contrevenants s’exposeront à des amendes et peines de prison.
Une éventuelle demande ultérieure d’exploitation de gisement d’hydrocarbure ferait par ailleurs l’objet d’une procédure très encadrée, avec enquête publique. Aucune autorisation n’est acquise par avance.
« La loi du 13 juillet 2011 a permis d’interdire le recours en France à une technologie posant problème, à savoir la fracturation hydraulique. Pour trois permis, la loi aura conduit à leur abrogation. » ont déclaré Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET et Eric BESSON.
Dans un objectif de totale transparence, les rapports seront rendus publics en même temps que la liste des permis abrogés, au plus tard le 13 octobre.
Pour mémoire :
- les titres miniers d’hydrocarbures en cours de validité peuvent être visualisés sur
la carte à la page www.developpement-durable.gouv.fr/Carte-des-titres-miniersd.html,
- les demandes de permis en cours d’instruction font l’objet d’une publication
régulière sur www.developpement-durable.gouv.fr/Les-publications-et-les.html.
Val de Marne,
l'exploitation d'huile de Schiste a commencé
Lors de l'action anti Gaz de Schiste/Tour de France à Bruniquel, nous avons rencontré des Fans du Tour originaires du Val de Marne où déjà l'exploitation d'huile de Schiste a commencé. L'eau n'est plus consommable ; les jardins potagers des plus informés sont à l'abandon. Ils craignent de se laver avec cette eau polluer mais " que faire ! On ne peut pas déménager.... "... Ils sont très motivés dans la bataille mais regrettent de s'y être pris trop tard. Nous devons en tirer leçon.
Après échange de nos coordonnées, ils nous ont envoyé ci-dessous leur dernier bulletin d'info sur lequel on peut lire que ce n'est plus de la recherche d' huile de schiste (comme l'exploiteur le prétend) mais purement et simplement de l'exploitation alors que la loi votée en juin rend illicite les termes de leur contrat d'exploitation ! Mais que fait la police !!!!!!!
Voici des photos du site d' extraction de Blandy (Val de Marne).
À titre de renseignements, pour ceux qui disent que, puisque nous sommes dans une région touristique l'exploitation ne se fera pas : Blandy les Tours est le seul village de la région parisienne possédant un château moyenâgeux. Chez nous, les châteaux moyenâgeux sont légion, mais dans cette plaine de la Brie très passagère et proche de Paris (à peine à 20 km de la première gare de métro), les traces du passé sont rarissimes. Eh bien, leur village touristique exceptionnel ne les a pas protégés. Nous ne serons pas plus préservés.
Autre chose : la-bas, la population est très dense, donc le collectif anti-GdS très conséquent. Ils sont proches de Paris, donc leurs infos arrivent plus aisément.
INFOS : La loi anti-gaz de schiste votée dernièrement n'empêche en aucune sorte la recherche, l'exploration et l'exploitation du Gaz de Schiste. Un groupe de parlementaires est en train de rédiger un nouveau texte pour Octobre pour interdire purement et simplement ces trois actions possibles.
La concession de Beaumont de Lomagne est la plus grosse de France et englobe plusieurs départements : le Tarn et Garonne est désormais partagé en totalité par les concessions de Cahors et Beaumont.
Ça bouge à Blandy les Tours ! Il est important de montrer notre solidarité !!!
Emmanuel Thévenon Journaliste
77520 Donnemarie-Dontilly
l'association (NGSPC) Non au Gaz de Schiste Permis de Cahors à un nouveau site !
Je vous invite à vous connecter sur le site de notre association (NGSPC) Non au Gaz de Schiste Permis de Cahors. Fraîchement créé, ce site vous permettra de vous informer sur notre lutte, d'adhérer à notre collectif et à notre association, de participer à nos actions, ou de nous soutenir par le biais de dons, achats de badges, autocollants, affiches, etc. Vous trouverez également les liens pour aller sur les blogs de tous les collectifs qui luttent contre les gaz de schiste.
Le plus grand permis déposé en France touche largement Midi-Pyrénées
3 juillet 2011, par
Alors que le Parlement vient de voter une loi bancale contre l’exploration et l’exploitation des gaz de schiste, une demande de permis d’une surface gigantesque est en attente d’instruction. Verra-t-il le jour ?
La mobilisation citoyenne au sein des dizaines de collectifs locaux a semble-t-il payé. Le Parlement a voté le 30 juin la loi visant à interdire l’exploration et l’exploitation des mines d’hydrocarbures par fracturation hydraulique et à abroger les permis de recherche fondés sur cette technique. Pour autant, rien n’est fini. D’abord parce que les 3 projets de loi initiaux (déposé par l’UMP, le PS et l’ancien ministre de l’écologie Jean-Louis Borloo) n’ont jamais fermé la porte à l’exploration et à l’exploitation des gaz de schiste. Ensuite parce que les lobbys industriels sont intervenus auprès des députés pour édulcorer le texte retenu. Résultat : seul le procédé dit de fracturation hydraulique, dénoncé par tous, est interdit. Mais rien n’empêcherait les industriels de contourner la loi en utilisant d’autres termes pour désigner cette technique, et en précisant bien que les produits chimiques utilisés sont « très dilués et utilisés dans la vie quotidienne ».
À Beaumont-de-Lomagne, les Américains veulent creuser
Comme le Bassin parisien, le sud de la France intéresse beaucoup les industriels. Le sous-sol regorgerait de gaz et d’huiles de schiste, une manne pour l’Etat, propriétaire du sous-sol, comme pour les industriels. Plusieurs permis d’exploration ont été déposés. Certains ont été accordés par Jean-Louis Borloo, alors ministre, en 2010, comme celui de « de Nant », couvert par le Parc naturel régional des Grands Causses et celui de Cahors. Depuis plusieurs mois, on parle également du permis dit de « Beaumont-de-Lomagne (Tarn-et-garonne). Il s’agit en réalité, pour le moment, d’une demande de permis déposée par les Américains de BKN Petroleum. Cette demande, pas encore instruite, porte sur une surface de 10 405 km², la plus importante pour un permis en France, et touche 8 départements.. « Cette surface est classique pour la recherche d’hydrocarbures, afin de pouvoir caractériser un gisement de manière plus précise, indique Benjamin Huteau, chef du service des risques technologiques et de l’environnement industriel pour la DREAL Midi-Pyrénées, anciennement DRIRE. Mais l’exploitation se fait sur des zones plus modestes. »
Rapporteur et président de Conseil général
Le Gers est un des 6 départements de Midi-Pyrénées qui serait touché. Le président du Conseil général, Philippe Martin, est aussi co-rapporteur de la mission parlementaire sur les gaz de schiste, dont les conclusions, divergentes selon les deux co-rapporteurs, ont été rendues le 8 juin dernier. L’UMP pense que l’exploration de ces ressources ne doit pas être définitivement condamnée, ce qui rejoint la position du gouvernement sur ce dossier. Pour Philippe Martin au contraire, « la France doit renoncer à extraire de son sous-sol les hypothétiques gaz et huiles de schiste qui s’y trouveraient (…), car dans le cas contraire elle tournera le dos à la nécessaire transition environnementale qu’impose l’état de la planète et celui de nos ressources naturelles. » En 2004, le Gers avait déjà émis un vœu, combattu par l’Etat et confirmé par le Conseil d’Etat en 2009, contre les essais d’OGM en plein champ. « J’ai déjà parlé à deux reprises en séance du conseil général des gaz de schiste. S’il y a un vœu à faire par rapport à l’exploitation des gaz de schiste, je n’hésiterai pas. », indique Philippe Martin.
Au plus fort de la fronde au printemps dernier, le gouvernement avait réagi en bloquant les permis accordés en 2010. Ce qui avait quelque peu fait retomber la mobilisation. Mais une fois passées les prochaines échéances électorales, qu’en sera-t-il, alors que les industriels n’annoncent pas de grands bouleversements de leur plans d’après leur communication auprès des actionnaires ?
En Ariège aussi
Un autre permis, dit « de Foix » a été accordé en 2006 à la société canadienne Encana pour l’exploration d’une surface à cheval sur l’Ariège, l’Aude, la Haute-Garonne et les Hautes-Pyrénées. A Ménigon (Ariège) et Franquevielle (31), des forages ont été effectués, utilisant la fracturation hydraulique, sans aucune concertation avec les habitants ni avec les élus locaux, et visiblement sans succès, le forage de Franquevielle ayant été rebouché, laissant place à une étendue herbeuse. Pourtant son renouvellement pour 4 ans a été accordé le 16 juin 2010 à la société Vermilion Pyrénées SAS, pour une surface de 549 km² (la loi impose une réduction de moitié de la surface à chaque demande de renouvellement). Comme dans le Gers, les élus se sont émus de cette situation. Le conseil général de Haute-Garonne a d’ailleurs émis un vœu le 21 avril dernier s’opposant à toute délivrance de permis de recherche et d’exploitation d’hydrocarbures non-conventionnels dans le département. Pourtant, cette fois, il s’agit d’un permis de forage classique pour des hydrocarbures conventionnels, lorsque le gaz ou le pétrole n’est pas disséminé dans la roche, comme pour le gisement de Lacq (64).
Si une seule vidéo devait être regardé, ça devrait être celle-là !
C'est une vidéo de l'interview de Corine Lepage, avocate et femme politique française.
Cette vidéo de 12 minutes résume parfaitement et clairement la situation.
Les points abordés :
- les risques de l'exploitation du gaz de schiste
- le code minier : ce que c'était, ce qu'il est devenu, le pourquoi de ce remaniement allant à l'encontre de la charte de l'environnement.
- qu'en est il des prospections sur les propriétés privées ?
- pourcentage du territoire de permis déjà délivré, en France
- l'intérêt des industriels à exploiter le gaz de schiste
- la décision des ministres de stopper les travaux n'est elle pas de la poudre aux yeux ?
- existe t-il une technique d'exploitation propre ?
- La "bagarre" juridique.
le gaz de schiste en une phrase :
l'exploitation de gaz de schiste met en péril le passage à la société post-pétrolière.
Discrètement lancée en France, la course aux gaz de schistes pourrait donner au pays son indépendance énergétique mais lui coûter un désastre écologique.
Mais qu’est-ce que le gaz de schiste ?
Le gaz de schiste est un gaz naturel - méthane - emprisonné dans les roches anciennes appelées schistes.
Un schiste est une roche qui a pour particularité d’avoir un aspect feuilleté, et de se débiter en plaques fines ou «feuillet rocheux». Il peut s’agir d’une roche sédimentaire argileuse, ou bien d’une roche métamorphique.
Le méthane est issu du kérosène de la roche et reste piégé dans les fissures.
Méthode d’extraction du gaz de schistes
Une technique permettant l’exploitation du gaz contenu dans ces roches consiste à utiliser l’hydro fracturation en association avec l’injection de nombreux produits chimiques. Un bon nombre de ces produits sont dangereux pour l’environnement et les organismes vivants. Cette technique se base sur la fracturation des poches de gaz par injection d’une quantité phénoménale d’eau.
L’exploitation du gaz de schiste et des sables bitumineux qui se fait actuellement aux États-Unis et au Canada est une véritable catastrophe écologique (pollution des nappes phréatiques, dissémination dans l’environnement de produits hautement toxiques, pollution de l’air, etc.). Sans parler des effets dévastateurs sur la population proche des puits d’exploitations.
Le nouvel administrateur de l’EPA (Agence de protection de l’environnement américaine) dénonce des fuites importantes dans les gigantesques réservoirs trouvés sous les Etats-Unis. Là-bas c’est la course au gaz naturel non conventionnel schisteux. Toutes les sociétés se sont tournées vers les Etats-Unis, des Majors aux plus locales.
Les conséquences de la fracturation hydraulique connues à ce jour
- Un besoin énorme en eau : chaque puits peut être fracturé entre 15 et 20 fois, chaque fracturation consommant entre 7 et 28 millions de litres d’eau. Où sera pompée cette eau ? Le dispositif Grenelle 1 et 2 ne devait-il pas préserver les ressources en eau ?
- 600 produits chimiques dont la composition de certains est tenue secrète sont envoyés jusqu’à – 3000 m d’où la pollution et le danger pour l’écosystème.
- Une noria de camions sur les routes (200 par jour), des routes devront être créées.
- Une pollution visuelle avec les installations au sol.
- et bien sûr, des conséquences catastrophiques irréversibles sur la santé
Les explications en images sur youtube
AUJOURD’HUI, LE LOT
EST EN DANGER !
Le permis de prospection (qui implique une fracturation hydrolique) dit de Cahors est
actuellement sur le bureau de la ministre de l’écologie, menaçant tout notre département et
sa population.
AGISSONS !... VITE ÇA URGE !!
Le droit à l’énergie pour toutes et tous est un droit qu’il faut rendre compatible avec les exigences d’une planète la plus saine possible.
D’autres solutions existent pour planifier la transition énergétique.
Un film qui dénonce ce qui se passe aux Etats-Unis, circule sur DVD gravé et sur Internet:
Gasland.
Ne nous croyez pas sur parole, voyez par vous-même !
Un aperçu de notre avenir (très proche) se déroule en ce moment aux État-Unis ! Il existe
deux versions de ce film: la version courte (40 mn) et la version complète (1h40)
Nous nous opposons à toute recherche dans le Lot et soutiendrons toute lutte dans les autres départements pour préserver l’avenir de nos enfants et de notre planète.
Ils ne l'ont pas encore, mais ils le vendent...
Différents arrêtés...
JORF n°0052 du 3 mars 2011 page 4145 - texte n° 34
Arrêté du 11 février 2011 autorisant la société DMS à exercer l'activité de fourniture de gaz naturel
Par arrêté du ministre auprès de la ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, chargé de l'industrie, de l'énergie et de l'économie numérique, en date du 11 février 2011, la société DMS, dont le siège social est situé 1, rue de Londres, 59120 Loos, est autorisée à exercer l'activité de fourniture de gaz naturel sur le territoire français pour approvisionner la catégorie de clients suivante :
― les clients non domestiques assurant ou non des missions d'intérêt général.
La société DMS, pour l'exercice de son activité de fourniture de gaz, est soumise aux obligations de service public lui incombant en application de l'article 16 de la loi n° 2003-8 du 3 janvier 2003 modifiée relative aux marchés du gaz et de l'électricité et au service public de l'énergie et plus particulièrement des dispositions du décret n° 2004-251 du 19 mars 2004 modifié relatif aux obligations de service public dans le secteur du gaz pris pour son application.
JORF n°0052 du 3 mars 2011 page 4145 - texte n° 35
Arrêté du 11 février 2011 autorisant la société Combustibles de l'Ouest à exercer l'activité de fourniture de gaz naturel
Par arrêté du ministre auprès de la ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, chargé de l'industrie, de l'énergie et de l'économie numérique, en date du 11 février 2011, la société Combustibles de l'Ouest, dont le siège social est situé 12, rue du Champ-Martin 35770 Vern-sur-Seiche, est autorisée à exercer l'activité de fourniture de gaz naturel sur le territoire français pour approvisionner la catégorie de clients suivante :
― les clients non domestiques, assurant ou non des missions d'intérêt général.
La société Combustibles de l'Ouest, pour l'exercice de son activité de fourniture de gaz, est soumise aux obligations de service public lui incombant en application de l'article 16 de la loi n° 2003-8 du 3 janvier 2003 modifiée relative aux marchés du gaz et de l'électricité et au service public de l'énergie et plus particulièrement des dispositions du décret n° 2004-251 du 19 mars 2004modifié relatif aux obligations de service public dans le secteur du gaz pris pour son application.
JORF n°0052 du 3 mars 2011 page 4145 - texte n° 36
Arrêté du 11 février 2011 autorisant la société Charvet à exercer l'activité de fourniture de gaz naturel
{...}
JORF n°0052 du 3 mars 2011 page 4146 - texte n° 37
Arrêté du 11 février 2011 autorisant la société Caldeo à exercer l'activité de fourniture de gaz naturel
{...}
JORF n°0052 du 3 mars 2011 page 4146 - texte n° 38
Arrêté du 11 février 2011 autorisant la société Compagnie pétrolière de l'Ouest à exercer l'activité de fourniture de gaz naturel
{...}
ORF n°0052 du 3 mars 2011 page 4146 - texte n° 39
Arrêté du 11 février 2011 autorisant la société Verbund AG à exercer l'activité de fourniture de gaz naturel
{...}
JORF n°0052 du 3 mars 2011 page 4146 - texte n° 40
Arrêté du 11 février 2011 autorisant la société Alvéa à exercer l'activité de fourniture de gaz naturel
{...}
une enquête inquiétante
"Midi-libre" - Publié à 14 h 45 - L'Assemblée nationale a lancé une mission d'information sur les gaz de schiste, dont l'exploration suscite la contestation d'élus et d'associations écologistes.
Cette mission pilotée par les députés François-Michel Gonnot (UMP) et Philippe Martin (PS) doit rendre son rapport le 8 juin. Elle étudiera "les enjeux économiques de l'exploitation des ressources du territoire national" et "les risques environnementaux induits par les techniques de forage horizontal et de fracturation hydraulique sur la roche".
Le gaz de schiste, dont l'exploration en France a été suspendue, est présenté par les uns comme une manne énergétique sur laquelle il faudra compter, et par les autres, comme une catastrophe écologique annoncée.
Mi-février, les députés UMP Pierre Morel-à-L'Huissier et PS Pascal Terrasse avaient décidé de créer "un comité de surveillance et de précaution sur le gaz de schiste".
UNE ENQUETE INQUIETANTE
Par ailleurs, le quotidien américain New York Times a publié lundi 28 février une grande enquête basée sur 30 000 pages de documents confidentiels, issus de l'agence américaine de protection de l'environnement, l'EPA, ainsi que de différentes sources internes à l'industrie.
Déjà qualifié de « Wikileaks des gaz de schistes », le dossier révèle de nouvelles preuves de d'effets sur la santé. Les 493 000 puits en exploitation aux États-Unis génèreraient en effet d‘énormes quantités d'eaux usées, pouvant aller jusqu'à 4 millions de litres par puits, chargées de sels corrosifs et produits cancérigènes. La radioactivité de ces eaux n’est pas écartée par l’industrie.
Si le cancer lié aux gaz de schiste n’est pas encore avéré, un hôpital de l’état du Texas, où 93 000 puits de gaz de schiste sont présents, fait un constat plus qu’inquiétant, et dénombre 25% d'enfants asthmatiques dans la population des six contés voisins, alors que l’état n’affiche une moyenne que de 7%.
Avec AFP et New-York Times
Génial, notre lutte commence à porter ses fruits, il faut continuer !
80 députés et sénateurs de tous bords politiques viennent de rendre publique une déclaration qui refuse l'exploitation du gaz de schiste.
Voici la dépèche AFP :
Quatre-vingts parlementaires de tous bords ont cosigné, aujourd'hui, une motion parlementaire "contre l'exploitation du gaz de schiste" écrite à l'initiative de Pierre Morel-à-L'Huissier (UMP, Lozère) et Pascal Terrasse (PS, Ardèche).
"Nous, parlementaires de toute la France et de tous bords politiques, avons décidé de nous unir afin de porter les inquiétudes de nos concitoyens et des élus locaux de nos territoires quant à l'exploitation industrielle du gaz de schiste", affirme le texte. "A la vue des impacts présents aux Etats Unis et au Canada (...), il n'est pas concevable qu'une quelconque exploitation de ce gisement soit mise en oeuvre sur l'ensemble des sites français", ajoute-t-il.
"Le manque de transparence évident de la part de l'Etat et l'incohérence entre le souci de préserver l'environnement et l'annonce de l'exploitation du gaz de schiste nous pousse à réagir", poursuivent les parlementaires.
"La suspension des travaux d'exploration jusqu'aux résultats du rapport sur les enjeux environnementaux de l'exploitation du gaz de schiste n'est pas suffisante. Il faut immédiatement que l'Etat fasse marche arrière et stoppe toutes les initiatives prises au nom notamment du principe de précaution qui a valeur constitutionnelle (...) Notre détermination est totale, nous ne nous laisserons pas imposer le gaz de schiste!", concluent les parlementaires.
Pierre Morel-à-L'Huissier et Pascal Terrasse ont déjà décidé, courant février, de créer "un comité de surveillance et de précaution sur le gaz de schiste". Une mission d'information pilotée par les députés François-Michel Gonnot (UMP) et Philippe Martin (PS) devrait rendre un rapport le 8 juin.
Cette prise de position est sans équivoque. Mais ne suffit pas. Voici une dépèche AFP qui le montre.
PARIS (Dow Jones)--GDF Suez SA (GSZ.FR) est actuellement en discussions avec Schuepbach Energy LLC en vue du développement de potentiels champs de gaz de schiste en France, le groupe énergétique américain possédant des licences d'exploration, a déclaré jeudi le président-directeur général de GDF Suez, Gérard Mestrallet.
Le dirigeant, qui s'exprimait lors d'un entretien accordé à la radio BFM, a déclaré que le développement de champs de gaz de schiste en France pourrait être une question d'intérêt national, et que des travaux d'exploration devaient être menés pour prouver l'existence de réserves avant que le gouvernement n'autorise le démarrage du travail de production.
Le gouvernement français, confronté à un tollé des écologistes et à l'opposition de certaines autorités locales, a suspendu l'exploration des champs potentiels de gaz de schiste dans le pays, près de Paris et dans le Sud-Est; il a commandé une étude sur l'impact environnemental de l'extraction de gaz de schiste.
Un rapport préliminaire est attendu le mois prochain et un rapport final, en juin; ce n'est qu'alors que le gouvernement prendra une décision sur les projets de développement.
Le gouvernement n'a toutefois pas fermé la porte au développement de l'activité de gaz de schiste dans le pays, a déclaré récemment le ministre de l'Industrie et de l'Energie Eric Besson.
Le géant pétrolier Total SA (FR.FR) s'intéresse également à des projets de gaz de schiste en France, de même que l'américain Toreador Resources Corp. (TRGL).
La manifestation contre les permis d'exploration du gaz de schiste tenue à Villeneuve de Berg le 26 février a t-elle été un succès ?
En voici une video qui permet de répondre à la question. Pour d'autres notes sur ce thème :
Guyane :
l'exploration pétrolière retardée par le préfet
Le préfet de Guyane, Daniel Férey, a annoncé mardi 1er mars dans la soirée qu'il suspendait "la signature de l'arrêté à la validation de l'ensemble des mesures de gestion du risque" du projet d'exploration pétrolière menée au large de la Guyane par la société britannique Tullow. Le forage en eaux profondes est donc retardé.
Au nom du principe de précaution, huit associations de protection de l'environnement ont demandé jeudi 24 février la "suspension immédiate" de ce forage. Le préfet estime aussi que "les engagements pris par la compagnie devant les élus n'ont pas été suffisamment tenus. Il doit y avoir des retombées économiques pour la Guyane sur le ravitaillement de la plate-forme", a-t-il ajouté.
Selon Tullow, la logistique du forage sera assurée à partir de Trinidad, pour le matériel pétrolier, et à partir du Surinam pour le ravitaillement en carburants, le principal port de Guyane, actuellement en travaux, étant moins disponible. La compagnie pétrolière estime à 1 million de dollars par jour le coût d'une telle plate-forme, qui doit être utilisée pendant plus de trois mois à 150 km des côtes guyanaises, à la recherche d'hydrocarbures, à 4 300 mètres de profondeur dans le sous-sol océanique.
Laurent Marot
Vous trouverez pas mal d'infos sur le cercle de gindou
Personnes contact :
Jean-Luc Vialard MCLSDN mcnl@free.fr 06 09 71 64 03
Pour signer la pétition suivez ses liens :
> Contre l'exploitation de gaz de schiste
Le Poivron Rouge à signé !
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